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10  et 11 août 2013 = Traversée de la France vers Cherbourg via Caen : 450 km

Après une arrivée la veille de Joël et Laurence chez Arnaud et Gigi, que nous remercions pour ce BBQ partagé ensemble, la troupe composée à cet instant de 4 Choucas s'ébranle,  après avoir fait réparer la crevaison de Joël à la concession d'Orléans, en destination de Banneville le Bas.  Nous passons par Nogent le Rotrou pour y déjeuner et faire le marché en prévision du BBQ du soir, puis visitons la cathédrale de Sees avant de retrouver nos amis Picards, Claire, isabelle et Patrice. Comme les 3 mousquetaires, la fatrie des 7 Choucas disponibles pour ce voyage est constituée. Nous arrivons chez Martine, amie de Corinne et François  qui gentillement, comme d'habitude, nous accueille et nous invite à passer la nuit chez elle. Martine, nous te remercions encore pour ton hospitalité.

 

Le lendemain, via St Vaast  la Hougue, Sainte Mère l'Eglise et Barfleur nous allons à Cherbourg  pour y prendre le Ferry en direction de Rosslare en Irlande. Nous passons la nuit sur le bateau.

 

Mais en prélude à cette nuit bercées par les vagues, des équipes cartofiles se composent. Je vous raconterai plus tard le résultat de ce championnat de niveau internationnal, mondial, voir plus.

 

 

12 août  = Rosslare -> Killarney : 280 km

A la sortie du bateau à Rosslare, vers midi, nous filons vers Killarney au sud/est de l'Irlande,  notre lieu de villégiature pour 3 nuits. A Dungarvan nous préférons prendre les petites routes et passons à Lismore, charmante petite ville dotée d'un magnifique château.

 

Nous arrivons en fin d'aprés midi à notre B&B et passons la soirée au Murphy's à gouter différentes pintes Irlandaises, brunes, blondes...... Jusqu'à 30 pompes au comptoir...... on a calé avant mais de peu.

 

 

 

Le 13 août = Le Ring of Beara : 150 km

C'est notre première  rencontre avec l'Irlande telle que l'on l'attendait. Un temps à ne pas mettre un irlandais dehors, c'est à dire avec des percées de soleil, nous a accompagné toute la journée. Notre balade commence par la visite de Ross Castle, puis par une petite route champêtre, nous grimpons vers la cascade de Torc et ses arbres tortueux. Ils accueillent de terribles monstres. Nous avons l'occasion d'en photographier un.

 

Afin de parfaire notre intégration nous dégustons à Kenmare un beuvrage local, faisons les courses pour un pique-nique que nous prenons au bord d'une charmante rivière.

 

Nos pérégrinations  nous conduirons à Glengariif, Adrigole, puis par la montagne nous rejoindrons la côte nord de la péninsule avant de retourner sur Killarney.

Le 14 août =  Le Ring Of Kerry : 160 km

En ce jour de 14 août les irlandais aussi font la fête, ils sont dehors, heureux. Un brouillard épais, un crachin quasi permanent gâche un peu la visibilité. Pas de problème, nous attachons les motos entre-elles avec un cable de 2 à 3 m  pour ne pas se perdre et partons à la découverte de cette presqu'île par le nord.

 

Une légère accalmie nous permet de profiter d'une magnifique petite crique à Kells Bay avant d'arriver à Waterville pays d'adoption de Charlot.  Non pas celui qui est avec nous, le vrai, Charly Chaplin. Nous poursuivons notre périple en bord de mer  jusqu'à Sneem et coupons par la montagne pour profiter pleinement du fog  dans ses prairies grasses que dévorent les moutons, entourées de murets de pierres, bordées de fuschias, pour rejoindre notre home à Killarney.

 

Ce soir, il ne faut pas l'oublier c'est fête nationale. Nous fêtons donc dignement l'anniversaire d'Isabelle dans le Courteney's, invités d'ailleurs par la récipiendaire de nos baisers. C'est une soirée mémorable, entrée et dessert. Un groupe de musiciens cachés derrière le paravent translucide qui nous abrite, n'arrive pas à couvrir notre accompagnement musical à coups de sets frappés sur la table. Notre Jojo , pris non pas par une soif ça s'est réglé, entreprend Ã  coups de clins d'oeil, de faire jouer à ces musiciens irlandais un air de country, Cotton Eyed Joe. Il leur demande, leur fait passer des petits papiers, envoie la serveuse.........pugnace le garçon. Mais rien n'y fait. Ils ne la connaissent pas plus à la fin du repas.

Le 15 août =  De Killarney à Galway : 220 km

Aujourd'hui, le grand sachem indien d'origine irlandaise,  a réussi sa danse.  Une pluie infernale tout le long de la route nous empêche de prendre l'itinéraire côtier prévu. Nous ne voyons quand même que de l'eau.  Après avoir pris le bac à Killimer nous rejoignons directement Galway qui nous accueille pour 2 nuits.  Les vêtements sont trempés, aussi dans les valises de Corinne et François, heureusement il y a un sèche linge dans notre B&B. 

 

En fin d'aprés-midi, le temps est redevenu un peu plus clément, nous pouvons visiter cette charmante petite ville avant de dîner dans un pub bondé de créatures de rêve, plus belles les unes que les autres (ou de pétasses selon toutes les sondées).

 

Le 16 août = Visite du Connemara : 220 km

Beau temps. Montagnes et nuages qui s'y accrochent, tourbières et lacs, pluies et soleil,  lumière  changeante, landes rousses désertes à l'exception de quelques moutons blancs, verts pâturages entourés de murets de pierres biscornues, fuchsias roses... pas de doute, nous sommes dans le Connemara. Nous le parcourons en débutant par le Sud et remontons jusqu'à  Maam Cross . Puis route jusqu'à Ballimafad pour aller à Kylemore abbaye où nous picque-niquons.

 

L'après midi, nous ferons le tour de la presqu'île de Cashleen. Tout simplement merveilleux. Nous pouvons d'ailleurs profiter d'une plage maldivienne pour voir Joël jouer son Caliméro Maccione devant les irlandaises médusées. François en profite pour se rafraîchir. Nous rentrons à Galway par Leemane et Cong.

 

Une journée ou deux de plus ne seraient pas superflues pour visiter cette région magnifique.

Le 17 août = Galway -> Dublin : 220 km

La pluie est de retour pour toute la matinée. Nous prenons l'autoroute sans intérêt pour dégager au plus vite.  Nous nous arrêtons à Kilbeggan pour visiter la plus ancienne distillerie sous licence de produit local pouvant atteindre jusqu'à 80 degrés. Dégustation obligatoire suivi d'un repas nécessaire. Nous reprenons la route vers Dublin sous le soleil. Nous ne retrouverons plus jamais la pluie.

 

Clairette ne supporte plus le moyen inventé par Harley Davidson pour lui rafraichir le derrière et souhaite découvrir la concession pour acheter un vêtement étanche. Nous  passerons un certain temps entre autoroute, boulevard circulaire, re-autoroute, pont, tunnel, re-autoroute pour finir par ........toujours tourner en rond et ne rien trouver. Nous rejoignons donc notre B&B  pour ensuite, au gré de notre balade citadine, dîner dans un restaurant libanais.

Le 18 août : Visite de Dublin

Dublin est une capitale à taille humaine de 500 000 habitants à multiplier par deux avec l'agglomération. Elle est coupée en deux par la Liffey. Nous déembulons des 2 côtés de cette rivière. A partir de O'Connell Street, les Champs Elysées locaux, nous arpentons les rues et visitons Temple Bar, Trinity College, la cathédrale Saint Patrick........... Alors qu'Isabelle et Claire posent devant une affiche parlant de stock, c'est les soldes.

 

Un petit tour dans un pub nous permet de découvrir un sport irlandais suivi sur écran géant par l'ensemble de la salle : le hurling. Il se joue avec une crosse et est un mélange de football, de hockey et de rugby.  Après le match, nous rencontrons des supporteurs des 2 équipes revêtus de leurs couleurs dans une ambiance très bon enfant.

 

 

Le 19 août = Dublin -> Belfast : 250 km

Nous n'avons que l'après midi pour visiter cette ville aussi nous prenons l'autoroute  (après avoir trouvé la concession Harley pour le postérieur de Claire) jusqu'à Dundalk et ensuite empruntons la route cotière magnifique vers  Clough et rejoignons Belfast  directement.

 

Que dire de Belfast la petite, pas grand chose si ce n'est cette ambiance pesante, lourde.  Bien que nous n'ayons pas rencontré de difficultés particulières, la dualité entre loyalistes et indépendantistes est présente partout. Les anglais arborent leurs couleurs dans les rues, aux fenêtres, des drapeaux flottent par milliers alors que les indépendentistes taguent les murs d'hommes armés tels des corses. Le quartier chrétien ou anglican est protégé par un mur avec une porte grillagée fermée le week-end, très symbolique puisque l'on peut penétrer dans cet endroit par une autre rue. Mais cela semble la rue à défendre.



 

Le 20 août : La Chaussée des Géants

Par la côté et sous un soleil radieux le matin nous rejoignons Giant's Causeway en passant par le port de Carrick-Fergus protégé par son château et Carrick-e-rede avec son pont suspendu.

 

A côté de bushmills pour les connaisseurs, la Chaussée des Géants forme un promontoire qui s'avance sur la mer , il est constitué de la juxtaposition de prismes de lave refroidie. Les plus grands de ces prismes atteignent près de 12 mètres de haut. L'ensemble évoque une chaussée ancienne au pavage irrégulier.

 

Ensuite nous visitons un peu plus à l'ouest le château de Dunluce, ou ce qu'il en reste, avant de rentrer dans nos pénates sous l'impulsion d'une Clairette survoltée.  D'ailleurs, "la Blaireau" est passée à Ballymoney à côté du mémorial dédié à sa majesté "Joé Dunlop" sans arrêt ni larme. Une honte.

 

Le 21 août :  Belfast -> Ile de Man Douglas

Avant de partir nous visitons le mur de Belfast  et prenons le Ferry vers l'ile tant attendue. La mer remue, le ferry bouge, nous avons peur pour nos motos. Nous arrivons sous le soleil qui ne nous quittera plus jusqu'à la fin des vacances.

 

Arrivés sur l'ile nous allons à la recherche de notre appartement, le proprio n'est pas là et ne reviendra que vers 18H.  Nous en profitons pour visiter la ville de Douglas. 

 

L'ile entière est dédiée à la moto, de tous âges comme les pilotes, mais essentiellement anglaises quand même.

 

Après un dîner en ville, après quelques tours de chauffe Ã  la manille - où il est vrai que Patrice et Joël  ont les chevilles qui enflent après plusieurs mains victorieuses - Isabelle et François sortent le grand jeu et humilient comme il se doit les deux larrons avec tout le tact qui les caractérise. Honte à eux aussi.

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